Spytayte Miyechku met en scène quatre générations de femmes vues au cours d'un été. Deux surs, Mia et Lilia, viennent dans leur "refuge" - une vieille maison appartenant à leur grand-mère, où elles ont passé leur enfance - pour tenter de laisser en attente les décisions qu'elles devront prendre très prochainement et qui changeront leur vie : décider d'émigrer ou de rester ; choisir entre un homme fiable ou un amour sauvage. Leur grand-mère, Thea, approche de la fin de sa vie, et sa fille et la mère des surs ont peur de prendre la place de la femme la plus âgée de la famille. La vieille maison, envahie de mauvaises herbes, d'arbustes et d'arbres tentaculaires, semble figée dans le temps, perdue dans l'oubli. Pourtant, les surs lui redonnent vie : de nouvelles personnes arrivent, de nouveaux chats se promènent, des citrouilles poussent et le porche est rénové. La maison change, ainsi que la vie des femmes qui l'habitent alors que l'été touche à sa fin. Dans son roman, Eugenia Kuznetsova raconte une histoire profondément intime sur les relations entre surs, mères et filles. Des dialogues vifs, dans lesquels les choses les plus sensibles restent non dites, mais ressenties d'une manière ou d'une autre, définissent l'atmosphère de l'histoire et mettent en évidence les liens uniques existant entre les générations de femmes de la famille.