[La ]chambre des coupables
- Auteur
- Type de support matériel
-
Livre
- Résumé
-
Le journaliste rapporte les paroles de djihadistes arrêtés par la justice française. Aucun d'entre eux n'a été relaxé, qu'ils soient revenus de Syrie ou qu'ils n'y soient jamais partis, qu'ils aient été repérés sur Internet ou stoppés avant de pouvoir agir. Avec en toile de fond une réflexion sur le rôle de la justice et les réponses qu'elle peut apporter pour expliquer leurs motivations. Electre 2019
- Type de support matériel
Fayard
2018
Disponible à Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne
-
- Public :
-
Grand public
-
- Langue :
-
français
-
- Dimensions :
-
22 x 14 cm
-
- Importance matérielle :
-
1 vol. (236 p.)
-
- ISBN :
-
978-2-213-71158-4
-
- EAN :
-
9782213711584
-
- Dans la collection :
-
Documents
- Informations sur l'édition :
-
9782213711584
-
- A pour sujet
-
La chambre des coupables
Ils sont à peine majeurs et se sont rêvés djlhadistes. Ils sont en prison et déjà sur le point d'en sortir. Ils ont voulu combattre la France. Elle doit à la fois les punir, s'en protéger et les réintégrer.
Celle-ci a 19 ans et a tenté de « monter à Paris » pour aller « tuer des gens » et faire « pire qu'au Bataclan ». Celui-là a quitté sa famille pour la Syrie, d'où il est revenu, plein de haine, décidé à frapper son propre pays. Ceux-là s'aimaient en France, mais s'imaginaient un avenir meilleur au coeur de l'État Islamique.
Leur point commun est d'avoir entrepris le pire, et d'avoir échoué.
Revenus vivants, sans gloire ni martyre, tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroristes. Ils posent à la justice l'énigme de leur parcours, du mépris de soi à la détestation des autres, de l'illusion d'une vie meilleure à l'appel du mal radical.
La justice découvre en eux à la fois des enfants et des ennemis de la société française.
En nous emmenant au coeur des audiences, Mathieu Delahousse élève chaque enquête au rang d'un récit véritable. Il ne nous épargne aucune des questions auxquelles le juge devra répondre en quelques heures. Il nous fait participer à cette justice rendue en notre nom et pour notre avenir.