[Un ]beau lièvre est le plus souvent l'Unisollitaire
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Cette pièce met en scène l'histoire de la maison des Artistes, lieu de création rattaché à la clinique psychiatrique de Gugging en Autriche, à travers notamment le parcours de deux artistes : le peintre August Walla et le poète Ernst Herbeck. Une oeuvre entre fiction et documentaire sur les rapports entre la folie et l'art au XXe siècle. Lauréat des Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2015. Electre 2017
- Type de support matériel
Ed. théâtrales
2015
Disponible à Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne
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- Langue originale :
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deutsch
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- Traducteur :
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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21 x 14 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (81 p.)
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- ISBN :
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978-2-84260-694-7
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- EAN :
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9782842606947
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- Dans la collection :
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Répertoire contemporain
- Informations sur l'édition :
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9782842606947
Un beau lièvre est le plus souvent l'Unisollitaire
Dans ce texte au titre mystérieux issu des quelque mille feuillets d'un poète singulier, l'auteur autrichien Philipp Weiss invite les lecteurs à une plongée inédite dans l'histoire d'un lieu fameux, la maison des Artistes, rattachée à la clinique psychiatrique de Gugging en Autriche. Par cette immersion, il remonte à la source créatrice de deux artistes : un peintre, August Walla, et un poète donc, Ernst Herbeck, qui ont créé des oeuvres aujourd'hui reconnues, trempant leur inspiration dans la schizophrénie et la paranoïa.
Sans aucun doute, ils ont été des « personnes indemnes de culture artistique » comme le pointait Jean Dubuffet dans sa définition de l'art brut, renvoyant aux expressions artistiques en marge des codes, des apprentissages et de l'histoire de l'art. Weiss fait revivre des hommes dont on a du mal à connaître leur degré d'appréhension de leur travail sensible, mais aussi des praticiens comme le professeur Navratil qui a inventé ce lieu d'accueil dans les années 1950.
Ce théâtre documentaire à la fiction foisonnante explore aussi un morceau d'histoire de la psychiatrie, depuis les électrochocs qui ont tué de nombreux malades, jusqu'à cette thérapie par l'art qui en a sauvé quelques-uns et a offert au monde des expressions singulières. Weiss propose ainsi pour le plateau un matériau riche qui interroge l'histoire de la folie et de l'art au XXe siècle.