Dans les années cinquante, à Aucamville, à quelques encablures de Toulouse, André Chavit fait chichement vivre sa famille de la culture d'une fleur emblématique de la région : la Violette double. Elle va embaumer l'Europe entière durant quelques décennies. Son rival, Pascal Duponteau, possède à Saint-Jory une grande propriété. Il a réussi et a le sens des affaires. Les passions s'exacerbent lorsque André découvre que sa fille, Christelle, est follement éprise du fils Duponteau. La rivalité professionnelle ne peut tout expliquer : des souvenirs d'années noires viennent jeter le trouble entre les deux hommes...

Avec Violettes au coeur, Fernand Campariol, prenant appui sur une solide documentation, montre l'enjeu économique qu'a représenté la culture de la violette en ce temps-là. C'est aussi le tableau fidèle d'une époque révolue : le climat politique d'après-guerre, les saisons d'autrefois, le Toulouse des tramways, des vieilles voitures, les Halles parisiennes... Des moments de poésie et d'émotion.