Voleur, espion et assassin : roman
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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L'autobiographie romancée d'un écrivain, de son enfance dans la région du nouveau Kaliningrad jusqu'aux bouleversements de la perestroïka. Il relate notamment son adhésion au parti communiste, son poste de chargé de communication au comité régional du parti, son travail de rédacteur en chef d'un quotidien et sa passion pour l'écriture. Electre 2018
- Type de support matériel
Gallimard
2018
Disponible à Médiathèque Départementale de Seine-et-Marne
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- Langue originale :
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Russe
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- Traducteur :
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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21 x 14 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (326 p.)
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- ISBN :
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978-2-07-272390-2
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- EAN :
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9782072723902
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- Dans la collection :
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Du monde entier
- Informations sur l'édition :
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9782072723902
Voleur, espion et assassin
« Dans la vie, il n'y a pas de tragédies, il y a soit de l'amour, soit le vide. Et pour comprendre la vie des autres, il faut avoir vécu la sienne. » Narrateur dans la plus belle tradition russe, intellectuel averti et fin connaisseur des vicissitudes soviétiques, Iouri Bouïda nous livre avec Voleur, espion et assassin une autobiographie d'envergure.
De son enfance d'après-guerre dans la région de Kaliningrad jusqu'aux premiers bouleversements de la perestroïka, Bouïda n'évoque jamais la violence et la désolation du quotidien sans recours au burlesque : des toilettes gelées, de l'érotisme au milieu de ruines teutoniques et des discours que plus personne n'écoute. Puisque la plupart des autres préfèrent la vodka, notre héros monte rapidement l'échelle sociale. Il devient membre du Parti communiste, rédacteur en chef d'un quotidien au fin fond de la campagne, puis chargé de la communication au comité régional du Parti. C'est l'écriture qui va le sauver, même s'il doit s'y reprendre à plusieurs fois avant de saisir ce que sa grand-mère lui disait avant sa mort : « La liberté, c'est toi. Seulement, n'oublie jamais que la prison aussi, c'est toi. »
Né après la mort de Staline, marqué par un système politique et social en déclin, Bouïda dresse le portrait d'une société aussi défaillante que débrouillarde, aussi cruelle que capable de tendresse. Voleur, espion et assassin nous parle du courage individuel, de l'intégrité malgré tout, et d'une joie de vivre indéfectible.