De Gaulle et la Russie : le prix de la grandeur
- Auteur
- Type de support matériel
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Livre
- Résumé
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Privilégiant des sources méconnues, des témoignages et des documents inédits, l'historien explore les liens contrastés que De Gaulle a entretenus toute sa vie avec la Russie, depuis la visite de Nicolas II à Paris jusqu'à ses échanges avec Brejnev, en passant par son emprisonnement avec Toukhatchevski à la fin des années 1920. Electre 2022
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- Public :
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Grand public
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- Langue :
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français
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- Dimensions :
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24 x 16 cm
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- Importance matérielle :
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1 vol. (538 p.)
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- ISBN :
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978-2-262-07517-0
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- EAN :
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9782262075170
- Informations sur l'édition :
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Bibliogr. Index ,
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9782262075170
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- A pour sujet
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- A pour sujet
Toute sa vie, de Gaulle a eu une certaine idée de la Russie. Née avec la visite de Nicolas II à Paris, mûrie pendant la Première Guerre mondiale lors de son emprisonnement avec Toukhatchevski, vécue à l'occasion de la guerre polono-soviétique (1919-1920), cette idée a façonné les échanges du chef de la France libre avec Staline et les communistes français, puis ceux du président de la Ve République avec Khrouchtchev et Brejnev. La relation particulière entre de Gaulle et la Russie est tel un miroir dans lequel se reflètent la personnalité du Général, son rapport à l'Histoire, ses réussites et ses échecs.
Alexandre Jevakhoff, privilégiant les sources peu connues et fort de témoignages et de documents inédits (correspondance avec l'amiral de Gaulle, entretien avec le président Giscard d'Estaing, archives soviétiques et celles de services de renseignements déclassifiées), brosse avec talent, et en fin connaisseur des arcanes du pouvoir, l'histoire de cette relation intense qui a façonné l'esprit du fondateur de la Ve République et largement conditionné l'histoire diplomatique des années 1940-1970. Partant, il donne aux liens tissés entre Charles de Gaulle et la Russie une lecture bien plus ample et contrastée que celle admise à ce jour. Que ce soit dans la Russie d'avant 1917 ou dans celle du régime soviétique, inspiré par l'éducation paternelle, de Gaulle a cherché un support et même un renfort à la grandeur de la France. C'était sans compter sur les spécificités de l'URSS et de ses dirigeants qui y voyaient davantage un objectif qu'un réel partenariat...
Un objectif qui valut au général de Gaulle le mépris de Staline et, souvent, une représentation des plus négatives, comme l'illustre l'affiche datant du début de la Ve République reproduite en couverture et qui porte en légende : « En France, le peuple s'interroge : la mode est-elle revenue à la couronne ? ... Ceux qui la portaient, jadis, bien souvent en perdaient la tête. »